Je m’entraîne régulièrement depuis plus de 10 ans, je ne regrette pas le moins du monde toutes ces heures passées à la salle et en cuisine.

La seule chose que je regrette, c’est la quantité d’argent que j’ai dépensé dans des compléments qualifiés de miraculeux comme des boosters de testostérone ou des brûleurs de graisse. 

L’industrie des compléments représente plusieurs milliards d’euros et pourtant 90 à 95% des pilules, poudre ou mixture sont des déchets hors de prix dont personne n’a besoin. 

Les seuls compléments utiles et intéressants se trouvent dans ton programme personnalisé gratuit que tu peux obtenir en cliquant ici

Petit rappel : Vitamine D3k2mk7/Zinc/Magnésium/Créatine/Caféine et du fer en plus pour les femmes.

Pour nos amis qui utilisent des compléments de qualité pharmaceutiques, il faudra rallonger un peu la liste et ajouter quelques anti-oxydants pour limiter le surplus de stress oxydatif engendré par l’utilisation de doses supra physiologique.

Je mets toute mon expérience à ta disposition pour t’aider à rester sur la bonne voie et à économiser ton argent.

Voici 7 façons utilisées par l’industrie du complément pour nous arnaquer : 

#1 Ingrédients inefficaces

La plupart des suppléments prétendant aider à la prise de muscle ou à la perte de graisse ne fonctionnent tout simplement pas. C’est aussi simple que ça. Soit ils n’ont aucun effet significatif, soit leurs bénéfices sont tellement minimes que tu ne les remarqueras même pas dans ta progression.

Ne te laisse pas berner par l’idée que ces produits ont été formulés par des scientifiques experts qui ont rigoureusement testé chaque ingrédient. En réalité, la majorité des suppléments sont créés par des experts en marketing, pas en nutrition. Ils sélectionnent des ingrédients populaires, les produisent en masse, apposent une étiquette accrocheuse et lancent une campagne publicitaire bien rodée, avec de nombreux ambassadeurs (dont certains ne sont peut-être pas “naturels”) sur les réseaux sociaux.

L’industrie des compléments alimentaires est à peine régulée, ce qui permet à presque n’importe qui de créer et vendre des produits sans aucune réelle contrainte.  Les boosters de testostérone, brûleurs de graisses, glutamine, L-arginine, créatines ‘avancées’, CLA, BCAA, bloqueurs de myostatine, boosters d’oxyde nitrique, des plantes adaptogènes, la plupart des pré-workout et les poudres de protéines ‘high-tech’ hors de prix… tu n’as tout simplement pas besoin de tout ça, point final. Et ce n’est qu’un petit échantillon d’exemples possibles.

#2 Marketing excessif 

La liste des compléments réellement efficaces, prouvés par la recherche, est très courte comparée à tout ce qui est vendu. Même ceux qui fonctionnent n’apportent que des résultats modestes. Bien sûr, l’idée de prendre quelques pilules pour booster instantanément ta croissance musculaire ou brûler du gras est tentante, mais c’est loin de la réalité, malgré ce que te montre la pub avec un modèle musclé en photo.

Rappelle-toi : les compléments ne sont que ça : des compléments. Ils ne sont là que pour donner un léger coup de pouce à tes résultats. Ils sont la cerise sur le gâteau, et ce gâteau, c’est ton entraînement intensif, ta nutrition cohérente, ton repos, et ta récupération. Aucun supplément naturel n’aura jamais autant d’impact que ces fondamentaux, et certainement pas autant que le prétendent ceux qui les vendent.

Prix excessif

Non seulement on te vend souvent des produits inefficaces, mais en plus, tu les paies à prix d’or. Dépenser 5 ou 10 euros pour un produit inutile, ça passe encore. Mais quand tu te retrouves à débourser 20, 30, voire 50 euros ou plus chaque mois, ça devient rapidement un gouffre financier. C’est pire si tu prends plusieurs compléments en même temps, comme beaucoup de sportifs.

Les marges de profit sur les suppléments de fitness sont souvent énormes : les entreprises paient quelques euros pour fabriquer une bouteille et te la revendent dix fois plus cher. C’est un gaspillage de ton argent durement gagné, argent qui pourrait être bien mieux investi dans ce qui compte vraiment : ta nutrition, ton abonnement à la salle de sport, ou ton équipement d’entraînement.

#4 Étiquette mensongère

Je ne peux même pas te dire combien de fois des suppléments populaires ont été exposés pour ne pas contenir ce qui est indiqué sur l’étiquette. Des géants comme GNC, Target, Walmart et Walgreens ont découvert que seuls 20 % de leurs produits à base d’herbes médicinales les plus vendus contenaient réellement les herbes mentionnées. Le reste ? Un mélange de produits de remplissage bon marché, comme de la farine de riz et des asperges.

Et ce n’est pas tout. Dans le secteur des protéines en poudre, de nombreuses entreprises ajoutent des acides aminés bon marché pour réduire leurs coûts et gonfler artificiellement la teneur en protéines. Ainsi, un produit peut afficher « 25 grammes de protéines par dose », mais 50% de cette quantité pourrait être composée de matières de remplissage sans valeur ajoutée.

En fin de compte, le fait qu’un produit figure sur l’étiquette ne garantit pas qu’il en soit réellement composé. Si des marques majeures peuvent se permettre de telles pratiques trompeuses, imagine combien c’est courant chez les plus petites entreprises

#5 Les mélanges brevetés ou exclusifs

Un mélange exclusif signifie que l’étiquette indique les ingrédients et la quantité totale, mais sans préciser la dose de chaque ingrédient individuel. Ce n’est pas pour protéger une « formule secrète » ; en réalité, c’est souvent une stratégie d’étiquetage trompeuse.

Les entreprises utilisent ces mélanges pour réduire intentionnellement les dosages et augmenter leurs marges bénéficiaires. En listant des ingrédients impressionnants, elles peuvent mettre en avant des substances qui semblent bénéfiques, mais en réalité, elles ne mettent qu’une infime quantité de chacun, ce qui limite leur efficacité.

Les fabricants de compléments profitent souvent du fait que le consommateur moyen ne maîtrise pas les dosages corrects. Ils misent sur le marketing pour attirer l’attention sans se soucier de la vérité.

Prenons un exemple : un produit peut afficher un mélange exclusif de 5 grammes contenant de la créatine monohydrate, de la bêta-alanine, du malate de citrulline et du LCLT. Si tu connais les dosages recommandés (3-5 g pour la créatine, 3-6 g pour la bêta-alanine, 6-8 g pour le malate de citrulline et 1-2 g pour le LCLT), il est évident que ce mélange ne peut pas contenir les quantités nécessaires pour chaque ingrédient.

Pour la prise de muscle et la perte de gras, le dosage est crucial. Il ne suffit pas de consommer un ingrédient soutenu par la recherche ; il doit être pris dans la dose appropriée pour en tirer des bénéfices réels.

Le constat ? Si une entreprise ne te montre pas les ingrédients exacts et leurs dosages, c’est qu’elle cache probablement quelque chose. Évite donc ces produits !

#6 Des substances prohibées

 Je ne vais pas entrer dans tous les détails (une simple recherche en ligne te montrera de nombreux scandales survenus au fil des années), mais sache que certains produits ne sont pas seulement sous-dosés ou mal étiquetés. 

Il y a eu plusieurs cas où des suppléments, notamment dans le monde du culturisme, contenaient des substances dangereuses comme des stimulants interdits, des amphétamines, voire des stéroïdes. C’était le cas pour le Jack3d, un des premiers pré-workout qui contenait de la MDMA.

Bien que ce ne soit pas la norme, cela s’est produit à plusieurs reprises. Si tu es un athlète soumis à des contrôles antidopage, il est encore plus crucial de rester vigilant et de bien choisir tes produits.

#7 Des faux avants/après

On voit ça tout le temps sur les réseaux sociaux ou dans les pubs de compléments alimentaires : un homme ou une femme avec un corps de rêve pose fièrement à côté d’une bouteille de pilules ou de poudre en clamant « J’utilise ce produit tous les jours pour rester énergique et brûler de la graisse ! ».

Le problème ? C’est presque toujours du pur marketing.

D’abord, la personne que tu vois ne prend probablement même pas le produit. Elle est payée pour le promouvoir, rien de plus. Les marques de compléments contactent souvent les influenceurs fitness et leur offrent de l’argent pour vanter leur produit.

Ensuite, la plupart des photos que tu vois sont retouchées. Entre les filtres, Photoshop, et autres retouches, il est quasi impossible de dire ce qui est vrai ou faux aujourd’hui.

Les fameuses photos avant/après sont souvent de la poudre aux yeux. Entre les bons angles, un éclairage bien pensé, et des positions de flexion avantageuses, le résultat final semble bien plus impressionnant qu’il ne l’est en réalité.

Même si la personne sur cette photo utilise réellement le produit qu’elle promeut et que ses photos sont authentiques, son physique n’est pas le résultat magique de ce supplément. Son corps est le fruit de plusieurs années d’efforts intenses à la salle de sport, pas d’une poudre miracle.

N’oublie pas non plus qu’une bonne partie des stars du fitness que tu vois en ligne ne sont même pas des athlètes « naturels ». Beaucoup utilisent des produits dopants. Alors, comparer ton parcours à eux n’a aucun sens si tu n’utilises pas toi même des produits dopants, et encore la génétique joue un trop grand rôle pour arriver à des conclusions cohérentes.

Conclusion

N’oublie jamais : l’essentiel de tes résultats en termes de construction musculaire et de perte de graisse proviendra de ce que tu fais à la salle et dans ta cuisine. Même les meilleurs suppléments ne représenteront qu’une petite part de tes progrès globaux.

Je ne suis pas contre l’utilisation de suppléments, mais contre leur surexploitation et la place démesurée qu’on leur accorde.

Il est crucial d’avoir des attentes réalistes : ces produits ne vont pas te transformer comme par magie.

Les bons suppléments, bien dosés, peuvent t’aider légèrement et rendre ton programme un peu plus pratique. Mais ils ne remplaceront jamais le travail acharné et la régularité.

Maintenant que tu sais que les compléments ne sont pas miraculeux, je vais t’expliquer 5 Raisons Essentielles De Connaître Ton Potentiel Musculaire (Maximise Tes Résultats!) (clique ici.)

À bientôt,

Raphaël